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 Les courants litteraires en france

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Les courants litteraires en france

Le romantisme

Le romantisme est un courant artistique d'Europe occidentale apparu au cours du XVIIIe siècle en Grande-Bretagne et en Allemagne, puis au XIXe siècle en France, en Italie et en Espagne. Il se développe en France sous la Restauration et la monarchie de Juillet, par réaction contre la régularité classique jugée trop rigide et le rationalisme philosophique des siècles antérieurs.
Le romantisme s'esquisse par la revendication des poètes du « je » et du « moi », qui veulent faire connaître leurs expériences personnelles et faire cesser cet aspect fictif attribué aux poèmes et aux romans. Le romantisme se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer les extases et les tourments du cœur et de l'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique, ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques nouvelles ne tardèrent pas à influencer d'autres domaines, en particulier la peinture et la musique.
Le réalisme en France
Le courant réaliste est apparu en France entre 1850 et 1890. Il s’oppose alors au romantisme de la première moitié du siècle. Le concept du réalisme se manifeste aussi bien en littérature avec Champfleury et Louis Edmond Duranty, et par la suite Émile Zola et Guy de Maupassant, qu’en peinture avec Gustave Courbet. En effet, ce terme fut utilisé pour la première fois, presque comme une insulte, par les critiques à propos d'un tableau de Courbet, le fameux Enterrement à Ornans. Cette conception du réalisme, en littérature, aboutit en 1880 à la théorisation du naturalisme par Émile Zola.
Les précurseurs du réalisme social (associé au parcours amoureux) au siècle précédent sont Marivaux avec le Paysan parvenu (1735) ou la Vie de Marianne (1741), l'abbé Prévost avec Manon Lescaut (1731) ou Restif de la Bretonne avec le Paysan perverti (1775).
Le réalisme, en littérature comme en peinture, tranche nettement avec l’enseignement de l’Académie : les artistes « réalistes » refusent toute espèce d'idéalisme mensonger, qui donne de la réalité humaine et sociale une vision aseptisée, à la fois incomplète et fausse. Mais ces changements ne sont pas du goût de tous : on leur reproche leur vulgarité, leur manque de « goût », voire leur obscénité. La polémique prend une telle ampleur que Madame Bovary, le célèbre roman de Gustave Flaubert, pourtant très critique à l'égard du réalisme, mais embrigadé malgré lui dans ce courant, est traduit en justice pour immoralité en 1857, la même année que Baudelaire pour ses Fleurs du mal. De même Zola, le fondateur du naturalisme, est tympanisé dans tous les journaux bien-pensants, ce qui n'empêche pas ses romans de très bien se vendre. Les grands romanciers dont il se réclame, Balzac et Stendhal – que l'on redécouvre dans les années 1880 – connaissent aussi un vif succès auprès du public, succès qui s’étend à toute l’Europe.
Zola insiste beaucoup sur l'influence de l'hérédité et de l'éducation, et s'appuie sur des théories qui, pour avoir été inspirés par la médecine expérimentale de Claude Bernard, se veulent scientifiques pour peindre une réalité souvent crue. Aussi les Rougon-Macquart provoquent-ils un scandale, en décrivant par exemple l'alcoolisme et la prostitution, ce qui contribue à leur assurer de gros tirages. Mais peu après le naturalisme semble s'épuiser et perdre de son influence. En 1891, dans la célèbre enquête de Jules Huret sur l'évolution littéraire, la majorité des hommes de lettres interrogés s’accordent sur le fait que le naturalisme français a fait son temps. Des romanciers, qui se piquent de psychologie ou s'inscrivent dans la mouvance symboliste, semblent devoir succéder aux romanciers réalistes. Quant à des romanciers indépendants de toute école, tels Octave Mirbeau ou Joris-Karl Huysmans, qui ont subi un temps l'influence du réalisme/naturalisme littéraire, ils s'en affranchissent vite et ils remettent en cause ses présupposés pour tracer des voies nouvelles.
Ce que l'on reproche alors au réalisme, c'est sa superficialité et son incapacité à percevoir la profondeur des êtres et des choses pour s'attacher à des détails (le fameux « bouton de guêtres ») ; c'est sa prétention naïve à peindre objectivement le monde, à travers des verres qui ne seraient pas déformants ; c'est aussi son refus de l'art, accusé de mensonge, au nom de la vérité sacralisée.
Malgré cette défaite, le naturalisme se perpétue à l’étranger, où des auteurs prennent exemple sur le naturalisme français antérieur : ainsi le naturalisme belge donne naissance au livre Sedan de Camille Lemonnier qui fut dédié au maître réaliste, Émile Zola.
Les mots réalisme et naturalisme sont, certes, proches, mais ne signifient pas tout à fait la même chose pour autant. En effet, quand Champfleury parlait de réalisme, il désignait simplement la littérature du vrai, la volonté de reproduire le réel. C’est Émile Zola qui en premier utilisa le terme naturalisme en 1880 dans son célèbre essai Le Roman expérimental. Émile Zola donne alors une nouvelle dimension au réalisme, il y ajoute une facette qui se prétend scientifique et qui est supposée permettre une analyse objective de problèmes ou de faits tels que l’hérédité et l’alcoolisme.

Le naturalisme

L'école naturaliste
Pour certains, le naturalisme n'est qu'une seconde étape du réalisme, pour laquelle un nouveau terme n'est pas même nécessaire. Pour d'autres, le naturalisme constitue le courant majeur qui regroupe Maxime Gorki, Maupassant, Émile Zola, Gustave Flaubert, Léon Tolstoï et Anton Tchekhov. Nombreux sont ceux - pour ne pas dire la plupart - qui utilisent les termes réalisme et naturalisme alternativement, indifféremment ou associés. Cette confusion est due à l'absence de théorie claire du réalisme lui-même; elle est aussi imputable à Émile Zola qui, dans sa volonté d'annexer au naturalisme de prestigieuses signatures antérieures, attribue le qualificatif de naturalistes à des auteurs comme Balzac, Stendhal, Flaubert (Les Romanciers naturalistes, 1881). Il faut différencier Zola, le scientifique, et Balzac, le sociologue, qui dans La Comédie Humaine tente d’examiner toutes les couches sociales de la population.
Selon le dogme littéraire, le réalisme constitue la notion élargie, tandis que le naturalisme est la notion plus restreinte puisqu'il utilise et accepte comme prémices tous les principes fondamentaux et la thématique du réalisme. Cependant, l'école naturaliste exige, si l'on s'en tient à la théorie de Zola, que l'écrivain applique une méthode strictement scientifique qui se rapproche de celles mises en œuvre par les sciences naturelles, et qui avait été utilisée pour la première fois dans la critique positiviste des phénomènes littéraires par Charles Augustin Sainte-Beuve et Hippolyte Taine. Auguste Comte avait, en effet, affirmé, dans son Cours de philosophie positive (1830-1842), que l'art, parvenu au stade « positif », obéissait aux mêmes lois que la science. Suivant le positivisme, Taine va alors s'attacher à découvrir les lois qui régissent la littérature. C'est ainsi qu'il soutient que la race, le milieu naturel, social et politique et le moment au cours duquel est créée une œuvre littéraire définissent ses traits spécifiques et son évolution (Introduction à l'histoire de la littérature anglaise, 1863-1864).
C'est dans la préface de Thérèse Raquin et surtout dans le Roman expérimental (1880) que Zola formule sa théorie. Prenant comme modèle le docteur Bernard de la Médecine expérimentale (1865), et suivant sa méthode pas à pas, Zola considère que «le romancier est fait d'un observateur et d'un expérimentateur ». L'observateur choisit son sujet (l'alcoolisme, par exemple) et émet une hypothèse (l'alcoolisme est héréditaire ou est dû à l'influence de l'environnement). La méthode expérimentale repose sur le fait que le romancier « intervient d'une façon directe pour placer son personnage dans des conditions » qui révéleront le mécanisme de sa passion et vérifieront l'hypothèse initiale. « Au bout, il y a la connaissance de l'homme, la connaissance scientifique, dans son action individuelle et sociale. »
Pour rendre sa théorie plus accessible aux lecteurs, Zola se met lui même en scène, dans l'Œuvre sous le patronyme transparent de Sandoz, dans le personnage de l'écrivain. Sandoz est visiblement composé de la réunion du nom de Sand (l'écrivain que dans sa jeunesse Zola disait admirer le plus) et de oz (le début de "Zola", retourné). Il fait dire à Sandoz :"...J'en sais dont le crâne est trop différent du mien,pour qu'ils acceptent jamais ma formule littéraire, mes audaces de langue, mes bonhommes physiologiques, évoluant sous l'influence des milieux...".
Le naturalisme français semble se limiter, en dehors de Zola, à Guy de Maupassant, à Vallès, aux frères Goncourt et peut-être à Alphonse Daudet (1840-1897). Les autres membres du groupe de Médan, Paul Alexis (1847-1901), Henri Céard (1851-1924), Léon Hennique (1851-1935) sont presque oubliés. Quant à Octave Mirbeau, qu'on a souvent rangé parmi les naturalistes à son corps défendant, il a toujours vivement critiqué la doctrine zolienne. Ainsi, le naturalisme a vite été éventé dans son propre pays et a rapidement été abandonné par ses partisans littéraires. Huysmans, dans À rebours (1884), rompt avec l'école de Zola et se tourne vers un spiritualisme teinté de surnaturel (Là-bas, 1891). En 1887, Maupassant, dans la préface de son roman Pierre et Jean (1888), souligne que l'objectivité est impossible en littérature. La même année, le Figaro publie le Manifeste des cinq qui protestent contre l'extrémisme de Zola dans La Terre. En 1891, tous les hommes de lettres s'accordent pour dire que le naturalisme est mort.
Même critiqué, le naturalisme suscite partout l'intérêt. D'un côté, des protestations s'élèvent contre le matérialisme du naturalisme, le déterminisme de l'hérédité et de l'environnement, tandis que l'assimilation de l'homme à l'animal soulève un véritable tollé. La critique polonaise constate que « si les naturalistes ont observé qu'il y a toute la bête dans l'homme », ils n'ont pas su distinguer que « dans la bête il n'y avait pas tout l'homme ». D'un autre côté, le naturalisme reçoit un accueil très positif, car il enrichit la thématique du genre romanesque par l'introduction de sujets nouveaux tels que l'influence de l'environnement sur le comportement humain ou encore l'injustice sociale, et il renouvelle l'écriture romanesque par la vivacité picturale et colorée des descriptions.
Les campagnes en faveur de l'Assommoir, puis de Germinal, coïncident avec les découvertes des réalités sociales : l'écart entre la bourgeoisie, qui accumule les richesses et la classe ouvrière, poussée vers une pauvreté extrême, ne cesse de se creuser. Le lancement d'une Europe à deux vitesses, conforme au schéma actuel Nord-Sud, Est-Ouest, remonte à cette époque. La classe ouvrière prend conscience de sa situation et revendique activement par la grève et par une syndicalisation croissante (Première Internationale ouvrière, 1864), la protection de ses droits et de ses intérêts.
Ces débats sociaux vont permettre au naturalisme belge de prendre son essor autour de l'œuvre de Camille Lemonnier (1844-1913). Il donne Happe chair(1886), dédié à Zola, roman de la classe ouvrière dans les usines sidérurgiques du Centre, et la Fin des bourgeois (1893), qui trace une épopée familiale à la manière des Rougon-Macquart. De même, Georges Eekhoud (1856-1927) s'est intéressé à tous les milieux déclassés. Sa Nouvelle Carthage (1888) est une véritable fresque sociale et une critique audacieuse du capitalisme triomphant. L'auteur le plus important du naturalisme en Flandre est Cyriel Buysse (1859-1932). Il débute en 1890 avec la nouvelle De biezenstekker (Le Bâtard), dans laquelle il applique la méthode expérimentale de Zola. Il traite du sort des pauvres à la campagne, dont la condition humaine sordide, bestiale et sans espoir est attribuée à l'injustice sociale. Une imagination visionnaire et un sens du détail typique caractérisent ses œuvres les plus connues, dont Het recht van den sterkste (Le Droit du plus fort, 1893). Enfin, le tardif Jours de famine et de détresse de Neel Doff (1911) livre la description sans concession de la misère sociale vécue de l'intérieur.
Le vérisme italien s'inspire également du naturalisme français. Giovanni Verga, (1840-1922), situe l'intrigue des deux tomes I Vinti (Les Vaincus) - I Malavoglia (Les Malavoglia, 1881) et Mastro Don Gesualdo (Maître Don Gesualdo, 1889) - en Sicile, parmi les pêcheurs et les paysans pauvres d'un côté, la bourgeoisie ascendante et la noblesse décadente de l'autre. Le déterminisme du milieu y joue un rôle important et se manifeste surtout dans le caractère des ruraux siciliens.
Le naturalisme allemand, désigné sous le terme « naturalisme conséquent », est le plus extrémiste d'Europe. Les jeunes écrivains, sous l'influence d'auteurs étrangers (Émile Zola, Charles Darwin, écrivains scandinaves et russes), se révoltent devant le réalisme tempéré de la bourgeoisie et finissent par créer un art beaucoup plus radical que celui de Zola. Réunis autour des frères Heinrich (1855-1906) et Julius Hart (1859-1930), Holz, Gerhart Hauptmann (1862-1945) et Herman Sudermann (1857-1928), ils élargissent progressivement la théorie naturaliste dans une série de textes théoriques. Holz et Johannes Schlaf (1862-1941) créent une écriture connue sous le terme « Sekundenstil » (style seconde-par-seconde), grâce à laquelle la distance entre les choses et le récit est abolie et où le temps du récit coïncide avec le temps de l'histoire.
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